Croque-Monsieur Vs Hamburger
Hamburger et Croque-Monsieur : une origine différente
Les origines du croque-monsieur sont aborigènes. Ce dernier se rencontre aujourd’hui dans le monde entier mais reste un plat traditionnel de la cuisine hexagonale. Les aborigènes nomades d’Australie avaient pour coutume de faire cuire la recette de leur chasse en la plaçant entre deux tranches de pâte. Le tout était positionné au-dessus d’un feu de bois. Il s’agissait alors de la toute première préparation toastée, qui a fait un grand chemin depuis lors.
Le hamburger : ses traces dans l’Histoire
Ensuite, ce met s’enrichira d’autres ingrédients, à l’instar de l’œuf cru et d’oignons. Mais c’est surtout au 19e siècle que le hamburger prendra toute son importance. A cette époque, nombreux sont les Allemands à rejoindre l’Amérique. Depuis le port de Hambourg, le principal plat nourrissant est le steak de bœuf haché. La viande est salée et mélangée avec de la chapelure et des oignons. Le hamburger voyage donc avec les Allemands à travers l’Atlantique. Les immigrants continueront de le préparer de cette manière, ce qui contribuera à répandre la recette à travers l’Amérique.
En 1940, deux frères prennent la décision de vendre des hamburgers dans un stand. C’est la naissance de la chaîne de restauration rapide Macdonald.
Le croque-monsieur : son Histoire en France
C’est en 1910 que le croque-monsieur est proposé pour la première fois, dans le menu d’un café parisien. Ce café, situé sur le boulevard des Capucines, attirait alors une population diverse et amatrice de nouveautés culinaires.
Le croque-monsieur, véritable symbole de la France, diffère sensiblement du hamburger en ce qu’il s’agit d’un sandwich français et non pas allemand ni américain. Tellement français qu’en 1919, Marcel Proust y fait référence dans son ouvrage « A l’ombre des jeunes filles en fleurs ».
Le croque-monsieur : plusieurs théories sur l’origine de son nom
La première théorie consiste à dire que le terme n’avait historiquement pas la même signification à Paris qu’en Province. En effet, en Province, le « croque » servait à désigner du pain préalablement baigné dans un œuf battu, avant d’être grillé. A Paris, les messieurs qui cherchaient un repas rapide et chaud, avaient commandé un « croque ». D’où le terme de croque-monsieur. Le croque-madame est quant à lui surmonté d’un œuf à cheval.
La seconde théorie consiste à dire qu’au début du 20e siècle, le patron du bistro « Le Bel Age », situé à Paris, souffrait d’une réputation de cannibale. Ce patron, Michel Lunarca, aurait proposé un sandwich au pain de mie pour remplacer la baguette qui lui manquait. Un client lui aurait alors demandé quelle viande se trouvait à l’intérieur. Pour ne pas faillir à sa réputation, Michel Lunarca aurait répondu sur le ton de la plaisanterie qu’il s’agissait « de la viande de monsieur ! ».
Le croque-monsieur, apanage du savoir-faire français
Apanage du savoir-faire français, mais pas forcément présent qu’en France. En effet, on retrouve le croque-monsieur également aux Etats-Unis, en Italie et en Grande-Bretagne.
Pour Croquorico, le croque-monsieur est un morceau de ce savoir-faire français, tout en modernité.