Le coq, symbole du savoir-faire à la française
Le coq emblème de la France : tout est parti d’un jeu de mot
Les Gaulois finiront par retourner cette moquerie à leur propre avantage en faisant un éloge incessante du courage et de la bravoure de cet animal fier de la famille des gallinacés. C’est ensuite à partir de juillet 1830 que cet animal figurera sur les boutons de manchette officiels et qu’il fera son apparition sur le drapeau de la garde nationale française. Malgré l’entêtement de Napoléon pour le remplacer par un aigle, le coq restera toujours sur le devant de la scène, robuste et audacieux.
L’évolution de la place du coq dans l’Histoire de France
Une lente ascension de la position du coq
C’est à partir de la Renaissance, soit en 1300, que le coq s’habille de lumière pour symboliser le roi de France, puis tout son royaume. Le coq commence dès lors à figurer de plus en plus souvent, notamment sur des emblèmes officiels des rois de France des Bourbons et des Valois. Il s’agit cependant d’un symbole encore assez mineur en comparaison de la fleur de Lys.
Ce sera principalement avec l’avènement de la période de la Révolution que le coq symbolisera vraiment la France. Il s’agira alors pour lui d’être un emblème du Travail, du Labeur de manière générale et de la Vigilance face à l’ennemi. Le chant du coq réveille en effet les paysans pour leur indiquer qu’il est temps de se rendre à leur travail. Le chant du coq permet aussi de prévenir une intrusion nocturne. Le coq est alors coiffé d’un bonnet phrygien, représentatif de la citoyenneté et de la liberté à la française.
Un déclin du coq lors du Premier Empire
En effet, rapidement le coq revient sur le devant de la scène et montre qu’il est pleinement capable de briller de mille feux. Dans l’imaginaire populaire, il apparaît comme un sauveur, symbole de la défense des libertés du peuple. La dernière pièce de monnaie en franc portant le sceau du coq est la pièce de 10 francs de Joacquin Jimenez, frappée en 1986 et présentant un coq à l’avers.